L'INTEGRATION DANS WINDIGIPET

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La commande du pont dans Windigipet s'effectue de la manière suivante :

 

A chaque position de voie, le dispositif installé génère une impulsion électrique dont une carte électronique assure le comptage. Quand le nombre de pas est atteint, la plaque s'arrête. On comprend que cette solution n'est pas gênée par la vitesse de rotation du moteur.

 

Cette carte électronique reçoit ses informations d'un décodeur de locomotive.

 

Pour que Windigipet considère la plaque tournante comme une locomotive, quelques astuces ont été nécessaires. Voici les étapes :

1- Créer une locomotive (avec photo du pont de préférence !) et configurer le numéro du décodeur à sa valeur (4 pour moi).

 

A part l'adresse du décodeur (4) et son type (Motorola ou DCC 14, ce qui revient au même), il n'y a rien à configurer de plus, sinon à ajouter les fonctions F0 et F1 et mettre une photo du pont.

F0 servira à déclencher la rotation du pont et F1 à commander le relais de polarité de la voie du pont.

 

Il faut préciser que la commande de rotation du pont est gérée directement par le logiciel de la carte K8055 : en fonction des positions de départ et d'arrivée, le sens de rotation est déduit et la commande correspondante est envoyée sur les sorties 3 ou 4 de la carte (voir schéma page 7). Il n'y a donc pas à s'en préoccuper dans les itinéraires comprenant un mouvement du pont.

 

En revanche la commande de polarité est nécessaire, car le logiciel ne peut pas deviner, pour une position donnée du pont, si c'est la locomotive d'un côté ou celle qui est en vis à vis de l'autre côté du pont, qui va être utilisée. Cette commande doit donc, quant à elle, être intégrée dans les itinéraires par l'activation ou non de la fonction F1.

 

Création

2- Installer sur le réseau un morceau d'élément de voie, n'importe où, et éventuellement (ce que j'ai fait) de façon complètement isolée, lui affecter un numéro de rétrosignalisation (23 pour moi, car ce numéro était libre). Installer sur ce morceau de voie un afficheur de numéro de train, et positionner dessus le pont tournant (donc 4, pour moi).

 

Il faut faire la même opération pour le témoin de fin de rotation (sur un élément de voie, pour moi, rétrosignalé avec le n° 39). et sur lequel j'ai superposé un témoin de fin de rotation.

 

Sur la recopie d'écran, on distingue :

 

- le pont dans la barre des locos.

- Le numéro du décodeur utilisé pour le pont (04) qui recouvre le morceau de voie (rétrosignalé 23) mais du même coup invisible. Ce n° permet d'avoir une pseudo voie occupée afin de déclencher les rotations du pont.

- le témoin de fin de rotation qui cache le morceau de voie (rétrosignalé 39) qui permet de pouvoir déclencher un autre évènement lorsque la rotation est achevée.

 

Ceci permet à Windigipet d'associer un itinéraire au pont 04 et donc de pouvoir programmer une ligne horaire intégrant le pont tournant. L'entrée de rétrosignalisation 23 est en permanence forcée à 1 par une résistance de 10K (voir schéma page 7). Ainsi la condition de démarrage du pont est toujours vraie.

 

Ces subtilités ne peuvent être comprises que lorsque l'on pratique Windigipet.

 

installation

3- Créer un itinéraire, que j'ai appelé "Rot Pont sur E" (E comme Entrée) qui ne contient que le morceau de voie 23 et éventuellement la voie du pont, avec comme condition de commutation 40 occupé (donc une loco sur le pont), comme condition de libération 40 libre et en supprimant toute info dans l'onglet "Départ/Frein/Dest" (windigipet vous en fait la remarque, mais peu importe).

 

 

Créer un autre itinéraire, que j'ai appelé "Rot Pont après S" (S comme Sortie) identique au précédent avec comme condition de commutation 40 libre et comme condition de libération 39 occupé (39 étant l'entrée de rétrosignalisation informant de la fin de la rotation). A noter que cette condition de libération pourrait aussi être celle de l'itinéraire précédent.

 

 

Itinéraire pont

 

4- Chaque itinéraire concernant le pont tournant, par exemple l'itinéraire 110 ci-contre, doit intégré une nouvelle condition de commutation, à savoir la voie 39 occupé, c'est à dire la rotation du pont achevée.

 

Ainsi,dans cet exemple, la loco située sur la voie 56, ne pourra sortir sur le pont que si :

- la loco elle même est présente sur sa voie (56 occupé)

- la voie 40 (voie du pont) est libre, donc inoccupée

- la voie 39 est occupée, c'est à dire que le signal de fin de rotation a été envoyé, en clair que le pont est bien en face de la voie 56.

Itinéraires

 

5- On peut alors programmer une rotation du pont, comme si c'était une loco qui se déplaçait. Il suffit de programmer au contact (23 pour moi) l'itinéraire "Rotation pont" avec les valeurs de paramètre qui correspondent à la rotation désirée.

 

Dans ce programme test, le pont va chercher la loco BB355 située sur la voie de garage 4, la ramener sur la voie centrale 6 pour la faire sortir sur le réseau. Ensuite l'opération inverse a lieu et la loco réintègre son emplacement d'origine et le pont revient à sa position d'origine 6.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la copie d'écran ci-contre représentant le détail de la première ligne du programme, on voit :

 

- la programmation de la position 4 (correspondant à la vitesse)

- la commande de rotation par la fonction F0 (qui se traduit par l'éclairage des feux, mais il n'y a évidemment pas d'éclairage de feux !).

- la commande d'un changement de polarité de la voie du pont par l'activation de la fonction F1.

 

La tempo de 3s sur la deuxième ligne des évènements par contacts correspond au temps de stabilisation du signal analogique qui sera converti en numérique par la carte K8055 (voir les pages spécifiques à la commande du pont).

Programmation pont

 

Programmation

 

Cette fois-ci, le dispositif fonctionne parfaitement, il n'y a plus de décalage à l'arrivée du pont par rapport à la voie de destination !

J'ai conscience que cette solution est relativement complexe et qu'elle n'est pas à la portée de tout le monde. Toutefois, elle donne une aperçu des possibles aux bricoleurs avisés et disposant d'une culture scientifique de base.

 

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